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Princesse de sang royal, fille de Charles de Valois, née vers 1289, arrière-petite-fille de Saint Louis, nièce de Philippe IV le Bel, sœur du Roi de France Philippe VI, elle épouse le Comte Guillaume de Hainaut en mai 1305 à Chauny (Aisne).
Elle devient Dame de Maing en 1322 et viendra plusieurs fois dans notre village.
A la mort de son époux en 1337, elle fait ses voeux de religieuse et se retire au sein de l'abbaye cistercienne de Fontenelle, près de Maing , où la rejoignent sa fille Isabelle de Namur et sa petite-fille Anne de Bavière.
Dame d'une grande richesse de cœur, elle intervient pour préserver le Hainaut et atténuer les désastres du conflit Franco-Anglais dit " de Cent Ans ".Elle se rend à Paris auprès de son frère le Roi de France Philippe VI, rencontre aussi à Gand sa fille Philippa, reçoit son gendre Edouard III d'Angleterre et par la Paix de Tournai obtient une trêve des hostilités. Elle décède à l'abbaye de Fontenelle le 7 mars 1352, et y est enterrée dans le chœur des Dames.
Son caveau fut redécouvert lors des fouilles archéologiques de 1977. Elle repose désormais dans le transept droit de l'église de Maing où elle fut ré-inhumée le 7 septembre 2001.
Jeanne de Valois est l'ascendant en 22ème génération de Sa Majesté la Reine Elisabeth II d'Angleterre .


Guillaume de Hainaut et Jeanne de Valois
(Bibliothèque municipale d'Arras)

 

Né à Lillers (62) en 1868, il fait ses études au séminaire d'Hazebrouck, puis à celui de Cambrai. Brillant élève, il est ordonné prêtre en 1892.
Il est professeur à Lille, puis à Notre-Dame de Valenciennes; énergique et enthousiaste, il est l'un des fondateurs en 1895 de la Jeunesse Catholique de Valenciennes.
Attiré par le ministère paroissial, il est d'abord vicaire à Esquermes en 1906, puis est nommé curé de Maing en 1910. Il y crée des patronages et des comités qu'il organise dans son presbytère, installé au Castel des Prés.
En 1914, la guerre éclate et en septembre les Allemands sont dans le Valenciennois.
Dérouté par l'imprécision des consignes, le mardi 15 septembre, il se rend à bicyclette au commandement de Dunkerque. Le mercredi 16 au soir, il est de retour mais se fait arrêter au pont du Poirier. On trouve sur lui un papier du Gouverneur de Dunkerque. Un conseil de guerre présidé par le Commandant Kintzel le comdamne à mort. Il est fusillé le lendemain jeudi 17 septembre à 6 heures, derrière la citadelle, près de l'église du Sacré-Coeur. Le vendredi après midi, son corps est ramené à Maing où il est inhumé. L'Abbé Delbecque reçoit en 1918 la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume.


L'Abbé A. Delbecque, curé de Maing fusillé par les Allemands à Valenciennes le 17 septembre 1914. (photo Delsart)